Chien méchant
Écartez vous ! Attention aujourd'hui je mords. Pire, je suis capable de pire... mon humeur est tel un rahhh, c'est quoi déjà cette race de clep's tueur, interdite à la reproduction, élevé par des propriétaires plutôt pas super cool, rahhh... bon bref, aujourd'hui c'est be carful, passez votre chemin, vas y'avoir du sang !
Je sens votre envie de savoir pourquoi je suis dans cet état aujourd'hui. Deux secondes, j'y viens.
Y’a des jours où la foule me tape sur le système, mais alors bien comme il faut. Des jours où je voudrais effacer d’un trait de gomme virtuelle toutes les personnes qui se trouvent sur ma route, comme ça, pour rien, juste parce qu’elles ont le malheur de me pomper un peu de mon oxygène et de mon espace vital.
Comment ça exagéré ? Deux secondes, j'argumente :
- Pourquoi c’est systématiquement le siège juste à côté de moi qu’on décide de prendre alors que quasi toute la salle est vide. Sièges inoccupés partout, choix quasi illimité, limite même au Zénith y’a moins de places. Ben nan… c’est juste là, où j’allais poser mes pieds pénarde qu'on est venu s’installer.
- Pourquoi, alors que je m’évertue à trouver le créneau horaire où les caisses de l'hyper sont vides (au prix d’une longue étude très poussée sur les coutumes des habitants de mon quartier en matière de ravitaillement du frigo), que je parviens à déposer tout mon barda sur le tapis roulant en me disant que je n’aurai pas à sprinter pour ranger mes Danone et mes Corn Flakes pour libérer la place au suivant, pourquoi, donc, y’a toujours une grogniasse qui vient se coller derrière moi, tout sourire, avec son caddie plein à craquer pendant que la caisse juste à côté est vide. V-I-D-E. Non mais je rêve ? No but I dream… Oui, je sais : « m’en fous, m’en fous, m’en fous, m’en fous ». Mais rien que pour le principe, quand même, je l’ai trouvée super pot de glue, la Ginette.
- Pourquoi, dans un magasin Zara grand comme l’hippodrome de Longchamp (à deux trois mètres près) faut-il que certaines nénettes pistent les autres en regardant et triturant systématiquement les mêmes vêtements, sur les mêmes portants, au même moment. Ho, et pourquoi pas partager la même cabine d’essayage, tant qu’on y est, "copine", nan ? Tssss, cette boutique est trop petite pour nous deux.
Bon, ok, je caricature très légèrement, mais l’idée de base est là. Rassurez-moi, ça vous arrive de ressentir (un peu) la même chose ?
PS : Pitbul j'ai trouvé ! (comment ça s'écrit d'ailleurs ?)